Biographie

Christian Lamirand est né dans les Flandres françaises et a commencé à peindre à l’adolescence. -« L’art est une passion de jeunesse, je fréquentais  les musées et galeries, les grandes expositions d’artistes tel Dali et sa Pêche aux thons ou les immenses tapisseries de Picard le Doux. Et dans de petites galeries, j’ai pu découvrir les artistes contemporains de la région ou même les curieux graphismes d’artistes du groupe Cobra ». L’effervescence psychédélique de la fin des années 60 crée aussi une plus grande liberté dans la création Ces différentes expériences créent de multiples « chocs picturaux » et affinent peu à peu une perception naissante de la création artistique. » « Le peintre s’enrichit par la vision du monde qui l’entoure », les années d’enfance passées dans un négoce de tissus lui font découvrir les harmonies colorées, les textures et quelques rudiments de composition. Premiers tableaux, l’artiste en herbe ose explorer son monde intérieur. Des couleurs vives sur fond sombre et déjà un monde riche en signes et en symboles. En 1972, parait en France, « Le monde de M.C. Escher », la découverte de cet architecte de l’impossible, pygmalion de rapports étranges entre les choses et les êtres, génère une longue méditation qui donnera lieu, bien plus tard à quelques recherches fructueuses Des années de maturation, des chemins différents et un questionnement intérieur constant l’amènent à exprimer son propre style. Janvier 92, « La féérie cosmique de Christian Lamirand » ainsi commençait un article de journal consacré à sa première exposition personnelle en galerie, fait découvrir son univers imaginaire avec ses propres codes esthétiques. « Nous avons eu en regardant les œuvres l’impression d’entreprendre un voyage dans un cosmos idéalisé, reflétant des cristaux irisés qui semblent allumer  sur des millions de points, mille couleurs féériques » La V. du N. En 1993, l’artiste ouvre son atelier d’Art « SPIRALE » dans une petite ferme picarde, situé dans un petit village du Nord-Pas de Calais, Loison-sur-Créquoise un coin de nature avec rivière, bois et étangs, son Atelier –Galerie voit défiler des dizaines de nationalités différentes, « des moments de partages enrichissants ». En 1995, une rencontre avec un petit groupe de néerlandais, s’avère particulièrement fructueuse, une de leur première phrase : «  Un français qui crée une peinture spirituelle au royaume du cartésianisme, nous n’avons jamais vu çà. » Cette rencontre et les nombreuses conversations qui vont s’en suivre vont conforter l’artiste dans son cheminement. La peinture ne suffit plus à son expression. En 1996, il réalise 33 totems de huit ethnies différentes, installés en mandala, sur une surface de 80 mètres carrés avec un point culminant à 4,5m : c’est la première installation, d’autres suivront. Expositions dans différentes galeries, expos de groupes, dans différents musées ou en Zélande, son travail est surtout apprécié pour la rigueur et l’originalité de sa démarche. Le travail est méticuleux et complexe. Qu’il puise dans la symbolique de civilisations anciennes, dans la nature, ou dans son imaginaire personnel, il synthétise ces éléments dans un ensemble de compositions structurées et souvent très colorées pour en donner une lecture toute contemporaine. Me contacter